Prologue
Les larmes d'Aalis
Disirla, petit village à proximité de la capitale (Narran) de Ferul, le pays où tous les aventuriers viennent débuter pour entrer ensuite dans les légendes ! La porte s'ouvrit avec fracas et la tavernière sursauta de peur que cette même porte soit endommagée. Après tout, il aurait fallu la réparer, et un sou est un sou ! Alors elle balança son rouleau à pâtisserie à travers la pièce pour assommer la personne qui aurait pu lui faire perdre une pièce d'or. Celui-ci avait l'habitude, il attrapa la terrifiante arme au vol et se mis à rire :
- Ah, ce n'est que toi, soupira Avilda, la tavernière. J'ai cru que c'était un client que j'aurai pu ruiner.
- Oui, sourit Arne, le forgeron du village. Par contre, tu devrais avoir quelques clients dans les prochains jours.
- Ah oui ? Là tu m’intéresses. Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Eh bien il semble que quelques pigeo... Enfin je veux dire, quelques aventuriers viennent de Narran jusqu'ici. Il semblerait qu'ils soient un groupe et qu'il recherchent une certaine chose... ma foi, ils payeront cher une information ici, même si elle est fausse ! J'ai entendu dire qu'ils étaient une petite guilde peu connue chercheuse d'objets rares dans tout Algaroth, mais je ne sais rien de plus.
- Ah mais ça me rappelle l'autre pimbêche qu'est venue l'autre jour à la recherche d'aventuriers qui puissent l'escorter. Non mais, une plaie pareille, comment veux-tu que quelqu'un veuille d'elle et de sa mission pourrie ? Bon, la récompense est élevée mais...
- Elle s'élève à combien ?
- 100 pièces d'or pour chaque aventuriers. C'est une bourgeoise celle-là. Et elle veut au moins quatre personnes avec elle ! Elle a vraiment des sous à perdre... Elle devrait mieux me les donner... Remarque je pourrais peut-être m'engager...
Et alors, tel un dragon enragé, une femme plus belle et plus terrible que l'ombre, entra dans la taverne. Elle en voulait à cette femme blonde qu'était la tavernière, car elle fricotait constamment avec son mari !
- ARNE ! A CETTE HEURE-LA TU ES SENCÉ ÊTRE À LA FORGE ET T'OCCUPER DE TON APPRENTI AU LIEU DE DÉPENSER DES SOUS DANS CET ENDROIT MAUDIT !
Arne, plus effrayé que jamais, s'en alla sans faire d'histoire et en glissant quelques mots doux à l'oreille de sa jolie femme afin de calmer sa colère.
- Maintenant dégage de mon établissement, espèce banquière-plus-radine-que-moi ! S'énerva Avilda qui venait de perdre un client.
Mais pour une fois, loin d'être en colère, Avilda s'endormit le soir même en rêvant de nouveaux clients à pigeonner...